La construction d’une identité LGBT+ implique des périodes de négociation avec soi-même, sa famille et avec la société et peut conduire à des crises qui peuvent être préjudiciables pour la santé des personnes LGBT+. Après trois années de recherche, l’équipe APSY-v arrive au terme de son étude sur la santé psychologique des familles LGBT + et partagera ses résultats avec le public lors d’une table ronde, organisée vendredi 26 septembre 2025 à Nîmes Université. Une recherche innovante, impliquée dans de forts enjeux de société, qui s’est également nourrie de l’expérience et du témoignage de nombreuses associations, dont certaines seront présentes pour témoigner.
Vous êtes-vous déjà demandé comment se sentent les parents LGBT+ et leurs enfants ? Quel est l’impact sur le développement personnel des jeunes concernés ?
Pour donner corps à ces questions, une rencontre animée par Elodie Charbonnier, directrice du laboratoire APSY-v et professeure des universités en psychologie présentera les résultats de cette recherche plutôt inédite.
Vendredi 26 septembre, aux côtés des chercheurs et chercheurs membres de ce projet de recherche, les échanges seront nourris des témoignages d’intervenants variés :
Le projet de recherche intitulé "Health determinants Of PEople who are Lesbian, Gay, Bisexual or Transgender" (Hope LGBT) est financé et soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Différentes contributions disciplinaires (psychologie de la santé, de la psychologie sociale, de la psychologie clinique, de la psychologie cognitive et de la psychologie du développement) et méthodologiques ont permis d'axer ce projet sur une thématique innovante, à laquelle peu de recherches s’étaient jusqu’à alors intéressées. Cette thématique permet pourtant d’identifier les liens entre la stigmatisation et la santé mentale chez les personnes LGBT+ et leurs proches et contribue à faire avancer la lutte contre les discriminations LGBTphobiques.
Plus largement, l’Unité de Recherche APSY-v de Nîmes Université (« Activités Physiques et Sportives et processus PSYchologiques : recherche sur les Vulnérabilités) » mène de nombreux projets dédiés à l’étude du rôle de l’activité physique et/ou des processus psychologiques dans la majoration ou la diminution des risques encourus ou perçus des populations vulnérables. Elle met à profit, autour d’objets d’étude communs, les différentes compétences d’enseignants-chercheurs en Psychologie et en STAPS de Nîmes Université.
Rencontre ouverte à toutes et à tous, vendredi 26 septembre à 16h30 à Nîmes Université. Sans inscription.
Table ronde organisée le
vendredi 26 septembre 2025
à 16h30
en amphi A3, site Vauban
Entrée libre
En savoir plus sur le projet HOPE LGBT