Sommes-nous devenus incompétents en littératie ?
Le français est-il en disparition ?
Quelles pistes de solutions s'offrent à nous face à ce phénomène ?
Thibault Perrin, Maitre de conférences en management à l'Université de Nîmes organise en partenariat avec la Maison des Francophonies Montpellier Via Domitia et l'Association Gard-Québec, une discussion sur la langue française, intitulée "Valoriser la langue française, çà ne prend pas la tête à Papineau !".
Une dizaine d'intervenants d'horizons différents interviendront sur les enjeux, les initiatives et les pistes de solutions mises en œuvre en France et au Québec. Le rendez-vous est donné le mercredi 20 décembre, en direct sur la chaîne Twitch de l'Université de Nîmes.
Sur 280 copies corrigées pour le concours d’entrée à HEC Paris, une seule sur 150 ne comportait aucune faute de français1. Peu d’étudiants ont conscience que la maîtrise de la langue française est un critère décisif pour leur intégration sur le marché du travail. Bien que cela soit discutable, la maitrise de la langue constitue un critère de sélection implicite lors du processus d’admission dans les masters universitaires, mais aussi, lors du processus de recrutement dans les entreprises.
Au Québec2, 40% des municipalités montréalaises déclarent rejeter des candidatures en raison d’un manque de compétences en langue française. Une situation préoccupante dans la province du Québec qui fait face à une diminution du nombre de locuteurs francophones, qui semble être un phénomène mondial. En France, 91% des responsables ressources humaines considèrent que la maîtrise du français est un critère décisif3.
Des échanges sur la langue française, l'amour ou le désamour de celle-ci sont prévus en direct sur la chaîne Twitch @Unimes_WebTv :
de 12h30 à 14h avec :
de 14h30 à 16h l’association Gard-Québec témoignera de ses actions :
"Valoriser la langue française, çà ne prend pas la tête à Papineau !" est expression montréalaise (québécoise) pour dire que quelque chose est simple à comprendre, évident ou facilement réalisable. L'origine proviendrait de Louis-Joseph Papineau (1786-1871), un personnage politique qui a marqué l’imaginaire collectif des Québécoises et des Québécois. Lire notamment Blais, C. (2021). « Ça ne prend pas la tête à Papineau ». Histoire d’une expression populaire. Bulletin d'histoire politique, 29(3), 143–162. Plus d'informations
1 Vinçotte, V. « Le niveau de français des élèves de l’enseignement supérieur a-t-il réellement baissé ? », Le Figaro, 24/06/2022
2 Dermers, M. (2020). Enquête sur les exigences linguistiques auprès des entreprises, des municipalités et des arrondissements de Montréal. Rapport descriptif, [En ligne], Québec, Institut de la statistique du Québec, 74 p
3 Barnier D., Fischer M. « Attentes des employeurs et maîtrise de l’expression », Projet Voltaire – IPSOS, 08/10/21.
Valoriser la langue française, çà ne prend pas la tête à Papineau !
Une rencontre interactive avec
des échanges en direct sur
la chaîne Twitch
de l'Université de Nîmes.
Mercredi 20 décembre 2023
de 12h30 à 16h
Thibault Perrin
Maitre de conférences
en management