27 mars
Vie étudiante

Projection "Etudiantes en terrain miné", violences sexistes et sexuelles à l'université

Si les étudiantes sont 5 fois plus victimes de violences sexistes et sexuelles que la moyenne des femmes, l’université serait-elle un terrain miné ?

Après une sensibilisation des étudiants de l'université de Nîmes en abordant les thématiques du consentement et de la lutte contre le sexisme ordinaire au moyen d’une initiative en réalité virtuelle et la mise en ligne d' un parcours de formation numérique intitulé "promouvoir l’inclusion et lutter contre toutes formes de discriminations”, la mission Egalité, diversité, inclusion propose de clôturer ce mois d'action autour des violences sexistes et sexuelles (VSS) et des dispositifs mis en place à Unîmes dans ce domaine par une projection-débat du documentaire "Etudiantes en terrain miné" de Charlotte Espel.

Le documentaire, qui sera diffusé à 15h30 le mercredi 27 mars 2024 dans l'auditorium du site Vauban de l'université, donne la parole à 5 étudiantes ou doctorantes, victimes de harcèlement ou de viol, qui se battent pour que ces violences ne soient plus passées sous silence. Il suit aussi des associations qui tentent de briser l’omerta et porte un éclairage cru sur les dérives dans le monde de la recherche. La projection sera suivie d'un débat avec la réalisatrice Charlotte Espel, la chargée de mission Egalité, diversité, inclusion d'Unîmes Elodie Charbonnier et le référent Egalité femmes-hommes de l'établissement Thibault Perrin.

Originaire du sud de la France, Charlotte Espel a suivi un master 2 en Droit international économique à la Sorbonne. Mais sa passion pour la photographie et la vidéo va la pousser à repartir de zéro.
Réalisatrice autodidacte, son premier stage en boite de production l’amène à travailler sur une série documentaire pour Public Sénat - Les dessous de la mondialisation - et elle réalise très vite son premier documentaire pour France ô  (Guadeloupe : beautés originelles - 52 min). S’en suivent plusieurs longs formats pour TF1 Reportages (Contrefaçons alimentaires : sur la piste des faussaires, 7 jours 7 nuits à Perpignan - 60 min), Un jour un Doc (Ces femmes qui n’ont peur de rien, Le dilemme des familles recomposées - 90 min).
Au sein de 10.7 productions, elle développe des dossiers documentaires et fait office de deuxième caméra sur des projets pour Canal + (Tell me Iggy - 52 min) ou France Tv Slash (Physios - 52 min). Elle travaille aussi en tant qu’autrice et cameraman sur la série documentaire Voyages au bout de l’effort sur Canal +, pour Les Films du 8ème Jour.
Depuis 3 ans, caméra au poing, elle se consacre à sa vocation : mettre ses talents de réalisatrice au service d’images qui ont du sens, pour donner la parole aux laissés-pour-compte, aux rejetés, ou à ceux qu’on essaie de réduire au silence. Fascinée par les méandres de la psyché humaine, elle s’intéresse aux mécanismes de domination, à l’emprise, au psychotrauma. C’est dans ce cadre qu’elle décide pour son dernier film de recueillir la parole d’étudiantes victimes de violences.
Elle travaille en parallèle sur des projets plus personnels qu’elle filme, réalise et monte seule : un court métrage - Perturbé - sur le bégaiement qui termine dans les 20 finalistes du concours Imagine de TF1 ; une web série sur le cannabis thérapeutique - Cannabis connection - ; un long format sur les sans abris - Au secours de Strasbourg - pour le média alsacien Pokaa.

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